SPLA : Portail de la diversité culturelle
Arts-barbados

RENCONTRE RESEAU : le 12 juin à La Bellevilloise

RENCONTRE RESEAU : le 12 juin à La Bellevilloise
Genre : Rencontre/réunion | Paris

Jeudi 12 juin 2014

Horaires : 00:00
Pays principal concerné : Rubrique : Musique, Photo

14h00 : Accueil Café

14h30-16h30: Actualité des membres de Zone Franche
- productions en cours ou à venir, présentation des festivals, tournées -
En présence (entre autres) de : Metiola Production (Zao, Vaudou Game etc.), Planète Aurora, Zutique Production, Dounya Découvertes, Géomuse, le festival Africajarc.

17h00-19h00: Table ronde : "Musique et luttes : mémoire des années 80"

Hilaire Penda, directeur artistique de l'association des Rares Talents, a voulu dédier un "Warm up" à Bill Akwa Bétotè, photographe privilégié des musiques du monde, depuis plus de 30 ans. Suivant cette impulsion, la Bellevilloise accueillera du 15 mai au 15 juin 2014, son exposition "Paris 80 pulsations", à la Halle aux Oliviers. Cette double opportunité nous a inspiré cette rencontre.

Dans les années 80 à Paris, une effervescence à nulle autre pareille, nourrie pour l'essentiel de musiques africaines, consacrera Paris comme "capitale de la sono mondiale". Arrivent alors ceux qui deviendront les "figures" de ces "musiques du monde" en train d'advenir : Toure Kunda, Féla, Salif Keita, Mory Kanté, Ray Lema, Youssou N'Dour, Angélique Kidjo... qu'avaient précédés les Manu Dibango, Francis Bebey et autre Pierre Akendengue... Les années 60 et 70 sont marquées par les aspirations pacifiques et fraternelles d'une jeunesse qui combat pour les droits civiques des Noirs Américains et contre la guerre du Viet Nam, découvre la mondialisation et ses ondes de choc économiques et écologiques. Elle se sent engagée par le sort des habitants de toute la planète et solidaire, notamment, du destin des Africains du Sud. La musique véhicule ses aspirations, ses cris de colère et sa douleur empathique.

Bill Akwa Bétotè est le témoin aussi discret que fidèle de ces années 80 qui mêleront joie, insouciance, écume des années 70 communautaires, et luttes politiques : on se souvient des grands moments collectifs tels que "Tam-Tam pour l'Ethiopie", "Opération Jéricho" pour la libération de Féla, ou "Franchement Zoulou" contre l'Apartheid.

Les musiques africaines ont donc réussi à passer des petits dancings populaires de Bamako, Lagos, ou Kinshasa, aux plus grandes scènes de la planète. Que s'est-il passé ? Que s'est-il joué dans ce maelström de rythmes, d'idiomes, d'instruments, de chants ? Griots contemporains, entre tam-tam et Internet, des saltimbanques ont mis en musique les espoirs et les déceptions du siècle. Frank Tenaille, journaliste et président de Zone Franche, auteur de "Le Swing du caméléon, musiques africaines 1950-2000" (Ed. Actes Sud), complice de Bill Akwa-Bétotè depuis trois décennies, en écho à ses photos, évoquera en quoi les artistes des musiques africaines furent (et sont) tout à la fois les témoins de temps troublés, des passeurs de mémoire, des chroniqueurs fidèles du continent et de ouistitis farceurs de la novation.

Nelson Mandela, cette immense figure, si humaine, nous manque sans possible consolation autre que celle de transmettre sa ténacité à ne jamais accepter ce qui défigure l'humanité. La mémoire étant le point de départ de cette rencontre, il en sera le dédicataire, à travers notamment le souvenir de ces artistes qui ont chanté de par le monde son combat.

En présence de : Bill Akwa Bétotè, Ismaël Toure, Rido Bayonne, Bovick Shamar, Frank Tenaille et des artistes du Warm Up.

19h-20h : Apéritif sur place à l'issue de la rencontre
#A noter! La Rencontre Réseau se poursuit par un concert organisé par l'association des Rares Talents.

20h00 : "Warm up" spéciale dédicace à Bill Akwa Bétotè

Sont d'ores et déjà annoncés : Ismaïla, Sixu Tidiane (Touré Kunda), Rido Bayonne, So Kalmery, Bovick Shamar, Kiala (Ghetto Blaster), Olivier Mahop,, Indy Dibong.

Source - http://www.zonefranche.com/details-actus-zf.php?id_news=1125



Partenaires

  • Media, Sports and Entertainment Group (MSE)

Avec le soutien de