Dimanche 18 à 17h et lundi 19 à 20h30
Tarifs : 15 et 10 euros
C'était au temps où l'île de Cuba s'appelait encore Cocozumba. Une jeune femme obstinée, au corps couleur d'amande grillée, sauve sa terre de la dictature d'un taureau, ex-serviteur d'un ver de terre ô combien fragile mais musicien exceptionnel !
Les histoires de ce conte, librement inspirées de Bregantino, Bregantin, version cubaine de l'écrivain et ethnologue Lydia Cabrera, sont teintées de sorcellerie et de mystère. Ici, les dieux Yorubas exercent leur pouvoir mais vivent comme les hommes et l'on glisse sans cesse du monde animal au monde humain, du baroque le plus invraisemblable au réalisme le plus troublant
Au rythme des instruments et des voix sénégalaises de Guilla Thiam et de Leïty M'Baye ainsi que du saxophone de Fred Costa, Muriel Bloch libère un imaginaire envoûtant. Lieu de rencontre sonore entre le français, l'espagnol (assez approximatif) et le wolof, ce long récit mêle cultures africaine et espagnole, croyances Yoruba et chrétienne, musiques noire et blanche.
Conteuse ouverte sur le monde, Muriel Bloch aime raconter à la carte, seule ou en musique, en France ou à l'étranger, des contes extravagants, des contes de fées baroques et irracontables, des mythes du monde entier, des nouvelles policières ou fantastiques, des contes d'Afrique, du Japon, du Caucase, du Grand Nord, de la Méditerranée… Elle puise l'inspiration de ses spectacles dans les contes populaires recyclés, des récits empruntés à la littérature ou qu'elle invente.
Disque audio COCOZUMBA chez NAÏVE Productions disponible depuis octobre 2003.
Livre à paraître au Seuil à l'automne 2004 avec les illustrations de Mireille Vautier.