Des pagnes africains, des étoffes bariolées, des chiffons à foison : c'est un beau fatras que Muriel Bloch découvre un jour dans l'atelier de William Wilson. Mais pas de machine à coudre ! C'est l'artiste qui coupe et qui colle les tissus sur le papier, qui bataille avec les
motifs, tous ces vaudouns, ces créatures du feu, de l'eau, du foyer ou des forêts, qui font la navette entre les hommes et les dieux, le ciel et la terre. Une fabrique de masques et de couleurs, de formes et d'imaginaire. Et l'histoire pourrait se finir là… Oui, mais voilà les
étoffes s'emballent et les tissus… déballent : troués, dépareillés, chiffonnés, ils en ont assez ! A la conteuse de les apaiser en leur racontant des histoires d'ailleurs et d'autres temps : conter et tisser, n'est-ce pas le même métier ? Allez savoir où vous emporte Samangalé, le cheval qui sait…