LA FÊLURE
Lahbib Chebbi
Nous sommes en 1867, après la révolte d’Ali Ben Ghedahem : le choléra fait des ravages à Tunis.
L’épidémie risque de se propager, lamédina a donc été fermée. Les modèles étrangers – ceux des Français et des Italiens – commencent à faire d’autres ravages :la modernité s’infiltre, bouleverse les attitudes et comportements. Astucieusement l’auteur nous
présente son récit plein de finesses et de réflexions sur Tunis aux prises avec le choléra, celui dont on meurt, mais aussi cet autre « choléra » qui entraîne le Tunisien à devenir « autre ».