Jean Nicoli est dans la mémoire collective corse un symbole de la résistance contre le fascisme dont il fut l'un des nombreux martyrs pour avoir été décapité après son refus d'être fusillé dans le dos le 30 août 1943. Peu de gens se souviennent qu'il fut instituteur "à la Colonie", au Soudan français (Mali) entre 1925 et 1934. Durant ce long séjour, il écrivit sur sa perception de l'Afrique, sur la pédagogie de l'enseignement français qu'il voulait adpater aux réalités africaines, sur la vie simple de tous les jours et sur les abus du colonialisme contre les populations "indigènes".