Tous les matins, mon petit frère et moi allions jouer du kabosy vers huit heures et demie au tohatohabato d'Analakely. Nous n'allions pas à l'école puisque nous n'en avions pas les moyens : nos parents étaient des clochards. Les maigres sommes d'argent que mon frère et moi rapportions à la " maison " n'auraient jamais suffi à payer les écolages, même dans les établissements publics ….