Le pouvoir est-il vraiment là où on l'attend ?
De la chambre au salon, M. Bredumo, homme de pouvoir sous une dictature, bouscule derrière son dos les règles du présent pour nous envoyer dans un imaginaire où le rat qui passe provoque quelques imprévus...
Devant la complexité révélée de son identité le masque, ou plus exactement la tête, finira par tomber.
Un rat qui passe évoque la complexité de la nature humaine. Dans un décor sobre, à l'esthétique efficace, trois individus tournent autour du personnage principal tiraillé entre des facettes divergentes, incarné par une sculpture de l'artiste camerounais Dieudonné Fokou. C'est la question du devenir de l'individu, de sa liberté d'action et de conscience face à un pouvoir totalitaire que cette pièce nous pose.
Le spectateur cherchera à construire du sens dans le monde absurde et loufoque de cette comédie satirique.
D'après le texte d'Agota Kristof, écrivaine suisse d'origine hongroise décédée en 2011, qui fuit son pays en 1956 lors de l'invasion de l'armée soviétique. Un rat qui passe fut écrit, entre 1975 et 1984.
Avec Thierry Fotso, Edmond Bolo, Kevine Mleppe, Landry Nguetsa, Ousmanou Sali, Valérie Sarrazin
Mise en scène et scénographie : Valérie Sarrazin
Régie son et lumière : Steeve Zambo
Créateur de l'affiche et conseiller technique : Serge Hivert
à 20h - nouvel horaire //2000 fcfa - 1000 fcfa pour les abonnés