Haïti chérie dresse le portrait des coupeurs de canne obligés de vivre dans les bidonvilles érigés en périphérie des plantations de cannes à sucre et ce, dans des conditions déplorables. La plupart de ces travailleurs sont des immigrés haïtiens ayant fui la violence et la pauvreté de leur pays pour une nouvelle vie pourtant dénoncée comme esclavage des temps modernes par plusieurs organisations humanitaires. Jean-Baptiste et Magdaleine sont mariés et travaillent dans l'une de ces plantations, mais lorsque leur bébé meurt de faim, ils pensent sérieusement à rentrer dans leur pays d'origine. Ils traverseront le pays, essayant d'oublier sans succès leur misère puisqu'elle leur est sans cesse projetée au visage par la vision de l'opulence des touristes venus visiter l'île.