Les réunionnais de Baster font partie des figures incontournables de l'île. Ils tiennent leur nom d'un des quartiers de Saint Pierre- la capitale -dont ils sont issus. La formation voit le jour au début des années 80, la Réunion est alors victime d'une certaine uniformité culturelle ou seuls les artistes politiquement correct ont droit de cité. Baster revisite le répertoire Maloya (ancien chant des esclaves réunionnais) et bouscule quelque peu les conventions en remettant au goût du jour ces chants contestataires et plein d'espoir interdits sur l'île pendant de nombreuses années.
Inspiré des musiques traditionnelles réunionnaises le "Maloya électrique" de Baster se mâtine volontiers de reggae, de rythmes kanak, d'influences africaines

Le premier album du groupe ne trouve pas une large audience mais leur permet d'obtenir un petit succès d'estime qui les amènera à venir se produire sur les scènes françaises.

Le travail et la passion finissant toujours par payer Baster remporte le tremplin découverte du Printemps de Bourges en 1993. L'enregistrement de leur 5ème album "Don Royom" en 1995 marque la professionnalisation et l'envol de la carrière du groupe.
Baster multiplie les concerts et participe à de nombreux festivals aux cotés de Toots & the Maytals, les Wailers, cheb Khaled ou encore Johnny Clegg.