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Arts-barbados

Jean Benoît-lévy

Jean Benoît-lévy
Réalisateur/trice, Producteur/trice
Rubrique : Musique, Théâtre, Cinéma/tv, Danse

(1888-1959)

JBL devient cinéaste


Né le 25 avril 1888, rue des Archives à Paris, Jean Benoit-Lévy est issu d'une famille alsacienne. Son grand-père paternel, instituteur à Strasbourg, installé à Paris, opte pour la France en 1871.

Jean est d'abord assistant metteur en scène de Pierre Frondaie en 1910, pour Montmartre puis, deux ans plus tard, aux Établissements Lordier à Paris.



Le 2 août 1914, il est mobilisé. Blessé par balle au combat de Laimont (Meuse) il est décoré de la Croix de Guerre "Ordre du Régiment" pour son courage et démobilisé en mai 1919.



L'année suivante, il se marie avec Lucy Sophie Bloc et devient Secrétaire Général de la Société Omnia Pathé à Paris.



Edmond Benoit-Lévy

Celui-ci avait créé en 1906, à Paris, la première salle de cinéma, l'Omnia, au 5 boulevard Montmartre.

Sous son influence, Jean Benoit-Lévy s'essaye également à la production. Jean Benoit-Lévy partage avec son oncle la vision éducative et sociale du cinéma et continue l'?uvre de son oncle non seulement en produisant des films mais en les réalisant et aussi à travers les organismes qu'il va créer et animer.

En 1922, il fonde l'Édition Française Cinématographique (EFC), sa maison de production. À l'occasion du centenaire de la naissance du grand savant, il produit Pasteur, en tant que Directeur Général de l'EFC et donne sa première chance de réalisateur à Jean Epstein.



Il s'impose alors comme l'un des pionniers du cinéma d'éducation. Avec son fidèle opérateur et ami Edmond Floury, il réalise plus de 300 films éducatifs, dans les domaines les plus divers tels que l'artisanat (Le verrier Marinot, Le potier Delaherche), l'urbanisme, l'orientation professionnelle, la technologie, la géographie, l'agriculture, la santé publique etc.





Pour tous ses films et dans chaque domaine exploré, il s'entoure des plus grands spécialistes du moment.

Ainsi, il est l'un des premiers à réaliser des films chirurgicaux en collaboration avec de grands chirurgiens de l'époque (Professeurs G. Roussy, A. Gosset, C. Laubry, R. Leroux, L. Bernard).

Quant à ses films de fiction réalisés en collaboration avec Marie Epstein, ils ont en commun avec ses films documentaires leur contact avec le réel, ce qu'il appelait "une fenêtre ouverte sur la vie". "Ce réel, Benoit-Lévy est un de nos réalisateurs qui le côtoie d'instinct le plus près. Si une pression interne anime toujours, plus ou moins, ses films dramatiques, ils existent d'abord sous le signe du document." (Henri Fescourt)

Ainsi séjourne-t-il dans un bled du Maroc avec les gens du pays avant de réaliser Itto, et vit parmi les petits rats dans les coulisses de l'Opéra avant de tourner La mort du Cygne. Pour La Maternelle, il passe des semaines dans une école avant de la reconstituer en studio.



Selon Jean Benoit-Lévy : "Tout film doit avoir un but utile, apprendre quelque chose au spectateur, développer des idées saines. Même dans ses ?uvres romanesques, il ne se départira pas de ce programme." (Pierre Leprohon). C'est ce que Jean Benoit-Lévy appelait "une idée-force", et que l'on retrouve dans chacun de ses films. >

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