La nourriture n'est pas une marchandise comme les autres. Il en va de la sécurité alimentaire de milliards d'êtres humains, que les tractations libre-échangistes internationales contribuent à dégrader de manière de plus en plus flagrante.
Le commerce de la faim démontre comment des instances internationales, telles que l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ont subordonné un besoin essentiel de l'humanité - se nourrir - aux froides règles du libre-échange. Afin de se procurer des devises, les pays pauvres ont été sommés de favoriser des cultures d'exportation contrôlées par les firmes transnationales. Cette orientation est en train de générer un exode massif et laisse sur la touche 800 millions d'êtres humains qui souffrent de malnutrition et de famine.
Abondamment documenté, cet ouvrage plaide pour une réduction de la toute puissance de l'OMC sur les politiques agricoles et alimentaires. Il met en avant d'autres solutions déjà expérimentées pour réduire de moitié le nombre d'affamés d'ici 2015 comme s'y était engagé, en 1996, la communauté internationale.
13 fiches