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L'île Maciel, banlieue de Buenos Aires, République Argentine. Shantas est un jeune métis d'à peine 18 ans, avec des cheveux aux reflets blonds. Sa petite maison de zinc se trouve dans le quartier de Villa Tranquila, une des plus vastes agglomérations urbaines marginalisées de l'Argentine. Avec ses amis, Victor et Joni, il gagne sa vie en volant des petits commerces. Mais Shantas n'est pas un petit voleur comme les autres: Julio, le sorcier du bidonville qui pratique le pouvoir du culte aux divinités Orishas parmi les jeunes, l'a
désigné comme un être spécial, invincible et immortel.
La tradition africaniste qui arriva sur le continent américain en même temps que les esclaves reste aujourd'hui vivante dans les pratiques religieuses et les sacrifices que des centaines fidèles continuent de réaliser. Shantas est précisément un jeune dont le passé est rattaché à l'Afrique. Sa peau métisse et sa fascination pour l'Umbanda, religion syncrétique, née du choc entre l'animisme et le christianisme, démontrent ses plus lointaines origines. Il y a dans Shantas, une force que lui-même n'arrive pas à comprendre mais qui le pousse toujours à aller de l'avant. Elle est unie à la conviction qu'il y a quelque chose en lui d'immortel. De cette manière, Shantas part à l'aventure dans un monde marqué par la violence, et les inégalités sociales. Il affronte alors tous les dangers non seulement
avec le revolver à la main mais aussi avec la forte conviction que personne ne peut le tuer.
Environs de Cotonou, République du Bénin, Afrique occidentale. Babárímisá est un enfant de la communauté yorouba. Il a à peine quinze ans et il souffre d'une étrange maladie cardiaque. Avec sa mère, Morenike, ils se rendent régulièrement à un hôpital géré par des religieux chrétiens, qui soignent gratuitement les gens de la zone. Mais les ressources de l'hôpital sont très limitées, et ils n'ont pas beaucoup de moyens pour traiter la maladie de Babárímisá. Ses possibilités de survie sont infimes et le docteur n'hésite pas à l'heure de communiquer son diagnostic à Morenike. Après tout, Babárímisá n'est qu'un enfant parmi d'autres: le continent africain a le taux de mortalité enfantine le plus élevé de la planète. Bientôt, le coeur de Babárímisá cessera de battre. La seule chance de sauver sa vie est une greffe. Le médecin décide de l'inscrire d'urgence sur une liste d'attente pour recevoir le coeur d'un donneur. Mais Morenike n'a aucune intention de rester assise sans rien faire. Dès qu'ils sortent de l'hôpital, elle se rend chez Irawo, une sorcière yorouba, pour lui demander d'intercéder en sa faveur auprès des ancêtres et des dieux Orishas. Morenike a peur d'avoir offensé autrefois une divinité et que cela soit la cause de la maladie de son fils. Aidés par Irawo, ils commenceront à réaliser toutes sortes de rituels et de sacrifices afin de rétablir le lien d'harmonie avec les dieux Orishas. Sans le savoir, ils mettent en marche un mécanisme qui va bien au-delà de leur propre imagination, et qui affectera les destins des habitants
d'un bidonville du tréfonds de l'Amérique du Sud.
Aucun est au courant de ce qui semblait être une force supérieure en les manipulant. Cependant, ses chemins confluent tragiquement à partir de différents événements à chaque côté de l'océan. Une violation. Un désir irrépressible de vengeance. Un homme prêt à tout
afin de rendre l'espoir à ceux qui ont besoin plus d'elle. Une Fondation évangéliste qui cherche à laver son image de corruption. Un voyage inimaginable.
Jadis, l'Amérique et l'Afrique constituaient un même continent. Aujourd'hui, ces deux univers sont séparés par un océan gigantesque et par beaucoup d'autres choses. Mais les rives s'appellent l'une à l'autre… Il semble même qu'elles arrivent à se toucher dans cette histoire de violence et de désespoir, dont le récit avance avec cruauté à travers des mondes obscurs, contre lesquels apparaît nettement l'éclat incandescent de l'espoir.
Long métrage réalisé par Pablo César
Réalisateur: Pablo César
Producteur: Pablo César
Scénario: Jerónimo Toubes
Producteur éxécutif: Pablo Ballester
Directeur Photo et caméra: Carlos Essmann
Direction Production au Bénin: Akambi Akala
Montage: Liliana Nadal
Directeur du Son: Rodrigo Sánchez Mariño
Assistant à la réalisation (Argentine): Fabio Zurita
Assistant à la réalisation (Bénin): Arcade Assogba
Décors (Argentine): Leonardo Gaetani.
Décors (Bénin): Grégoire Noudchou
Costumes (Argentine): Leticia Bernaus.
Costumes (Bénin): Hugette Goudjo
Photo plateau, trailer et site internet: Miguel César
Affiche: Fernando Alemán
Comédiens:
Argentine: Javier Lombardo, Leonel Arancibia, Dalma Maradona,
Nicolás Condito, Daniel Valenzuela, Esteban Díaz, Cristian Gutiérrez, Bruno Sánchez.
Benin: Carole Lokossou, Ilias Akala, Eliane Chagas (Benín).
Musique: Rituels Yoruba de la population de Saketé et de Ouidah (Bénin). Los Ñeris del Docke (Argentine).
Avec l'appui de l'Institut National de Cinémagraphie et des Arts Audiovisuels, la Direction des Affaires Culturels du Ministère des Affaires Étrangers de l'Argentine. Sécretariat de la Culture de la Municipalidad de Avellaneda (Argentina), Université du Cinéma (Argentine), l'Ambassade de la République de l'Argentine à Nigeria (correspondante au Bénin). L'Institut Cinématographique d'Avellaneda (Argentina). Le Gouvernement de la République du Bénin. La Direction de la Cinématographie du Bénin. Le Ministère de la Culture, de l'Alphabétisation, et de la Promotion des Langues
Nationales du Bénin. Le Ministère des Affaires Etrangères, de l'Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l'extérieur. L'Institut Supérieur des Métiers de l'Audiovisuel (ISMA) du Bénin.
Tourné dans l'île Maciel, provence de Buenos Aires (Argentine) et dans les villes de Saketé, Ouidah, Ganvié et Cotonou (Bénin).
Tourné en 35mm - Dolby Digital
Sonido: Stereo - Dolby 5.1
Copyright ® Pablo César Producciones - Todos los derechos reservados - 2010
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